Cette pensée peut sembler révoltante ou choquante dans plusieurs situations du quotidien. Pourtant, si l'on réfléchit, elle a beaucoup de sens. Je crois personnellement que les deuils sont inhérents à la vie, ne peuvent être évités. Bien sûr, certaines situations (deuils, accidents, maladies) sont révoltantes, inacceptables. Les larmes, les pleurs et les chagrins ne peuvent être évités. Au contraire, ils permettent de laisser cours à nos émotions.
Ce qui est en question, c'est notre capacité à clore ce chagrin, à l'embrasser, à lui donner une fin, non pas à l'effacer, le nier. Mais à le comprendre. Le lâcher prise, c'est comprendre, faire le tour, éclairer la situation et enfin pouvoir s'en libérer. C'est contenir et ne plus être contenu! Cette attitude est complètement paradoxale: il faut laisser notre moi traverser les peurs qu'il rencontre pour qu'il puisse enfin les circonscrire et les apprivoiser. Ne plus bloquer, crisper, rechigner face à l'incompréhensible, l'inadmissible mais se laisser aller et écouter. Ne pas prendre mais comprendre!
Ainsi, le malheur sera le sort de celui qui ne parviendra pas à apprivoiser ses peurs et ses appréhensions, qui revivra infiniment les mêmes tourments car il n'a pas compris ce qui se jouait là, il ne s'est pas trouvé mais perdu, il est englouti.
Bien sûr, le plus compliqué est là: apprivoiser ses peurs, comprendre ce qui se joue dans une perte, une séparation, un deuil et le livre ne propose pas de recettes miracles mais la possibilité d'apprendre à travailler sur soi pour développer notre vie spirituelle.
Lâcher prise n'est donc pas miraculeux, il s'agit aussi d'accepter de se mettre au travail car les épreuves sont nombreuses sur la voie du lâcher prise. Il s'agit avant tout d'aller vers une vie plus profonde, plus enrichissante et donc… plus calme, moins chaotique et qui pourrait sembler rébarbative… car nous avons l'habitude de ces chaos et le calme nous met quelquefois mal à l'aise! (avouez!)
Guy Finley
Cliquez ici si vous désirez recevoir d'autres textes de Guy Finley
Vous avez aimé cet article, cliquez sur "J'aime" ci-dessous
Ce qui est en question, c'est notre capacité à clore ce chagrin, à l'embrasser, à lui donner une fin, non pas à l'effacer, le nier. Mais à le comprendre. Le lâcher prise, c'est comprendre, faire le tour, éclairer la situation et enfin pouvoir s'en libérer. C'est contenir et ne plus être contenu! Cette attitude est complètement paradoxale: il faut laisser notre moi traverser les peurs qu'il rencontre pour qu'il puisse enfin les circonscrire et les apprivoiser. Ne plus bloquer, crisper, rechigner face à l'incompréhensible, l'inadmissible mais se laisser aller et écouter. Ne pas prendre mais comprendre!
Ainsi, le malheur sera le sort de celui qui ne parviendra pas à apprivoiser ses peurs et ses appréhensions, qui revivra infiniment les mêmes tourments car il n'a pas compris ce qui se jouait là, il ne s'est pas trouvé mais perdu, il est englouti.
Bien sûr, le plus compliqué est là: apprivoiser ses peurs, comprendre ce qui se joue dans une perte, une séparation, un deuil et le livre ne propose pas de recettes miracles mais la possibilité d'apprendre à travailler sur soi pour développer notre vie spirituelle.
Lâcher prise n'est donc pas miraculeux, il s'agit aussi d'accepter de se mettre au travail car les épreuves sont nombreuses sur la voie du lâcher prise. Il s'agit avant tout d'aller vers une vie plus profonde, plus enrichissante et donc… plus calme, moins chaotique et qui pourrait sembler rébarbative… car nous avons l'habitude de ces chaos et le calme nous met quelquefois mal à l'aise! (avouez!)
Guy Finley
Cliquez ici si vous désirez recevoir d'autres textes de Guy Finley
Vous avez aimé cet article, cliquez sur "J'aime" ci-dessous