La quête de l'Amour et la quête de Dieu, deux grands idéaux, tous deux beaux et inaccessibles en tant qu'entités indépendantes.
Cette quête de l'Éternel devient alors une quête perpétuelle qui agite les cœurs tel un troublant mirage qui disparaît sitôt atteint, pour reparaître un peu plus loin, indiquant la route à parcourir. Cette route qui fait battre les cœurs, qui donne une raison de vivre, un idéal à atteindre. Un idéal si parfait car il en restera un éternellement, faisant battre les cœurs, nous rendant vivants de sentiments. Des sentiments de vide à être comblé, quelquefois des déchirements qui nous font ressentir cette vie qui est en nous, qui la rendent encore plus réelle.
Cette vie insaisissable qui demeure une interrogation, qui semble si vide de sens sans cet idéal à poursuivre. Sommes-nous tous animés par ce besoin de poursuite éternelle, telle la terre qui doit tourner en permanence pour assurer notre existence? Que se passerait-il si nous cessions de poursuivre un idéal immuable, si notre cœur cessait de se déchirer ou de s'extasier, si son rythme devenait aussi constant qu'un futur sans quête? Nous ferions alors face à un vide que nous tentions de combler avec ce qui serait le plus insaisissable, un vide que nous aurions appris à connaître, à apprivoiser peut-être? Ce vide qui est synonyme d'immobilité et d'acceptation sans doute, à l'inverse de cette quête qui se nourrit de passion. Ce lac insondable l'est-il autant que cet idéal que nous sommes tous conditionnés à rechercher?
Il est certainement un havre de paix où la souffrance du manque se dissout dans un calme semblable à un trou noir. Le noir du sommeil, le noir du silence, le noir qui détend, qui rafraîchit, qui nous emplit, qui nous unit. Le noir originel qui éveille nos peurs enfouies, que nous comblons de couleurs secondaires, si belles et si éphémères, autant que notre vie sur terre. Nous constatons alors que ce vide a la couleur de l'aube, une clarté subtile, la luminosité de la conscience. Nous existons en équilibre avec le monde qui nous entoure, pourquoi alors chercher constamment au point de ne pas avoir le temps de prendre conscience de son être intérieur qui fait corps avec le monde extérieur?
Pourquoi ne pas apprivoiser le calme et apprécier pleinement le fait d'exister? Pourquoi ne pas en profiter comme le papillon, comme la fleur qui s'ouvre aux chaudes caresses du soleil? Le bonheur dépend uniquement du regard qui pétille, du corps qui se détend, du temps qui s'allonge, des sourires qui reflètent le nôtre.
Désirer quelqu'un ou quelque chose briserait ce bonheur fait de calme et d'éternité, réveillerait cet appétit qui ne peut être assouvi et le cycle perpétuel qui nous laisse désorientés et qui nous mène à espérer un idéal qui nous maintienne en équilibre de par cette voie toute tracée que nos esprits imaginent. Une voie belle et artificielle, telle une substance qui nous porterait vers l'extase, une extase qui terminerait immanquablement en descente vertigineuse et l'adrénaline traverserait nos veines, nous faisant ressentir que nous vivons, l'espace d'un moment intense et troublant. Un moment qui nous permettrait de ressentir notre corps dans l'espace où nous nous trouvons, qui nous permettrait de jeter un regard tendre sur cet espace, comme pour le figer pour l'éternité.
Et on se demande alors si ce que l'on ressent est de l'amour mais on le confond avec un désir inassouvi alors que ce sentiment s'inspire de cet espace qui est si présent que l'on n'y pense pas. S'arrêter un instant et ressentir intensément cette existence remplit. Cet espace fait écho au vide qui se trouve à l'intérieur de nous et il nous interpelle, nous ramène à nous-mêmes. C'est ce vide qui s'entoure de cellules que nous pouvons voir et toucher, les rendant ainsi plus réelles à nos yeux. Mais c'est cette énergie immatérielle qui est éternelle.
L'Éternel ne se trouve pas au bout d'une quête hors de portée, il est en nous dans cet espace profond et immobile, qui n'est pas affecté par le temps ou par les élans de ce cœur qui nous fait vivre selon le rythme et l'espace de ses battements. L'Éternel est en nous et partout, son énergie dans cet espace que nous ne voyons pas.
Une partie de nous est éternelle, l'autre pas, et chacune fait partie de l'autre, l'espace d'une vie. L'énergie du vide assure la cohésion des particules et donne vie, tandis que les particules sont en perpétuel mouvement, en perpétuelle mutation de la création à la dissolution. Des particules de plus en plus complexes qui évoluent au gré des énergies qui les nourrissent de leur vitalité.
Cette vitalité qui circule, qui fait bruisser les feuilles, qui auréole tout ce qui vit et qui resplendit. Et tout se fige en cet instant qui semble éveiller nos souvenirs et marquer nos esprits. Cet instant nous rend entiers car nous sommes à l'unisson avec tout ce qui nous entoure. Cet instant est Éternel.
Source: http://valeriecharoux.unblog.fr
Cette quête de l'Éternel devient alors une quête perpétuelle qui agite les cœurs tel un troublant mirage qui disparaît sitôt atteint, pour reparaître un peu plus loin, indiquant la route à parcourir. Cette route qui fait battre les cœurs, qui donne une raison de vivre, un idéal à atteindre. Un idéal si parfait car il en restera un éternellement, faisant battre les cœurs, nous rendant vivants de sentiments. Des sentiments de vide à être comblé, quelquefois des déchirements qui nous font ressentir cette vie qui est en nous, qui la rendent encore plus réelle.
Cette vie insaisissable qui demeure une interrogation, qui semble si vide de sens sans cet idéal à poursuivre. Sommes-nous tous animés par ce besoin de poursuite éternelle, telle la terre qui doit tourner en permanence pour assurer notre existence? Que se passerait-il si nous cessions de poursuivre un idéal immuable, si notre cœur cessait de se déchirer ou de s'extasier, si son rythme devenait aussi constant qu'un futur sans quête? Nous ferions alors face à un vide que nous tentions de combler avec ce qui serait le plus insaisissable, un vide que nous aurions appris à connaître, à apprivoiser peut-être? Ce vide qui est synonyme d'immobilité et d'acceptation sans doute, à l'inverse de cette quête qui se nourrit de passion. Ce lac insondable l'est-il autant que cet idéal que nous sommes tous conditionnés à rechercher?
Il est certainement un havre de paix où la souffrance du manque se dissout dans un calme semblable à un trou noir. Le noir du sommeil, le noir du silence, le noir qui détend, qui rafraîchit, qui nous emplit, qui nous unit. Le noir originel qui éveille nos peurs enfouies, que nous comblons de couleurs secondaires, si belles et si éphémères, autant que notre vie sur terre. Nous constatons alors que ce vide a la couleur de l'aube, une clarté subtile, la luminosité de la conscience. Nous existons en équilibre avec le monde qui nous entoure, pourquoi alors chercher constamment au point de ne pas avoir le temps de prendre conscience de son être intérieur qui fait corps avec le monde extérieur?
Pourquoi ne pas apprivoiser le calme et apprécier pleinement le fait d'exister? Pourquoi ne pas en profiter comme le papillon, comme la fleur qui s'ouvre aux chaudes caresses du soleil? Le bonheur dépend uniquement du regard qui pétille, du corps qui se détend, du temps qui s'allonge, des sourires qui reflètent le nôtre.
Désirer quelqu'un ou quelque chose briserait ce bonheur fait de calme et d'éternité, réveillerait cet appétit qui ne peut être assouvi et le cycle perpétuel qui nous laisse désorientés et qui nous mène à espérer un idéal qui nous maintienne en équilibre de par cette voie toute tracée que nos esprits imaginent. Une voie belle et artificielle, telle une substance qui nous porterait vers l'extase, une extase qui terminerait immanquablement en descente vertigineuse et l'adrénaline traverserait nos veines, nous faisant ressentir que nous vivons, l'espace d'un moment intense et troublant. Un moment qui nous permettrait de ressentir notre corps dans l'espace où nous nous trouvons, qui nous permettrait de jeter un regard tendre sur cet espace, comme pour le figer pour l'éternité.
Et on se demande alors si ce que l'on ressent est de l'amour mais on le confond avec un désir inassouvi alors que ce sentiment s'inspire de cet espace qui est si présent que l'on n'y pense pas. S'arrêter un instant et ressentir intensément cette existence remplit. Cet espace fait écho au vide qui se trouve à l'intérieur de nous et il nous interpelle, nous ramène à nous-mêmes. C'est ce vide qui s'entoure de cellules que nous pouvons voir et toucher, les rendant ainsi plus réelles à nos yeux. Mais c'est cette énergie immatérielle qui est éternelle.
L'Éternel ne se trouve pas au bout d'une quête hors de portée, il est en nous dans cet espace profond et immobile, qui n'est pas affecté par le temps ou par les élans de ce cœur qui nous fait vivre selon le rythme et l'espace de ses battements. L'Éternel est en nous et partout, son énergie dans cet espace que nous ne voyons pas.
Une partie de nous est éternelle, l'autre pas, et chacune fait partie de l'autre, l'espace d'une vie. L'énergie du vide assure la cohésion des particules et donne vie, tandis que les particules sont en perpétuel mouvement, en perpétuelle mutation de la création à la dissolution. Des particules de plus en plus complexes qui évoluent au gré des énergies qui les nourrissent de leur vitalité.
Cette vitalité qui circule, qui fait bruisser les feuilles, qui auréole tout ce qui vit et qui resplendit. Et tout se fige en cet instant qui semble éveiller nos souvenirs et marquer nos esprits. Cet instant nous rend entiers car nous sommes à l'unisson avec tout ce qui nous entoure. Cet instant est Éternel.
Source: http://valeriecharoux.unblog.fr