La réalisation de soi, l'éveil et l'illumination sont des termes employés pour désigner l'expérience directe de la Réalité. Ce n'est pas une expérience habituelle (spirituelle ou autre) que l'on peut avoir, car le "je" ne peut l'expérimenter. Pourtant c'est un événement au sein du monde phénoménal. L'espace entre deux pensées "je" offre cette expérience directe, plusieurs fois par jour, mais tant que l'attention est sur les pensées et qu'elles sont prises pour réelles, eh bien... le film "je" est plus puissant que l'attrait vers la Vérité.
Voir à travers la matrice, réaliser que votre perception de la réalité dépend entièrement de la croyance que vous existez en tant qu'individu séparé, est pour certains un moment "Eureka" et reste non remarqué pour d'autres. Dans ce dernier cas, du temps passe (habituellement des années) avant qu'il soit vu que les pensées ne sont plus crues. Pour certains une compréhension plus profonde s'ensuit, les mécanismes de comment la création peut être prise pour réelle, sont révélés. C'est alors que des phrases de l'Advaita telles que "Rien ne s'est jamais passé" prennent tout leur sens. Il y a une claire connaissance de ce qui est illusion et une connaissance directe de ce qui est au-delà du mental.
Les textes de l'Advaita établissent que la stabilisation de la réalisation de soi conduit à "l'état" de libération. Alors que la vision à travers la pensée "je" est la première étape vers la libération, il ne s'ensuit pas automatiquement que la réalisation de soi conduise à la libération, dans chaque cas. De ce que Jac a pu voir lors de ses voyages en 2009, c'est qu'il semble que dans les cultures occidentales la réalisation de soi est prise pour une fin, que le show s'arrête là. D'une certaine façon, c'est ainsi, pourtant la réalisation de soi n'est pas la libération... il y a plus. Ce qui peut changer continuera de changer sur le fond qui ne change pas. Ainsi, le sens de "je" peut toujours apparaître et des désirs peuvent influencer l'action ou dans certains cas, l'envie d'une annihilation totale du mental qui vagabonde, peut continuer jusqu'à la libération.
Des termes utiles pour marquer la différence se trouvent dans la culture Indienne: le guru est réalisé, le satguru est libéré.
Se manifestant comme le satguru, l'Absolu qui voit n'a rien à voir. Aucune idée ne vient au mental. Aucune action n'est jamais guidée par un concept. Il n'y a aucun sens d'avoir besoin de quoi que ce soit, jamais. La libération est l'état qui ne change jamais, avec aucune volonté, aucune idée, aucune imagination et aucun doute.
Toutes les traces de "Je suis" peuvent disparaître, ne laissant aucune trace d'individualité. Ce qui reste est la conscience qui expérimente la conscience. Le "Je suis" peut aller et venir spontanément, tant que le corps fonctionne, mais il ne lui est accordé aucune importance. Ce niveau de fonctionnement du "Je suis" n'est rien d'autre qu'une aide pour exister.
Celui qui est réalisé peut dire "Je suis Cela" et le libéré a réalisé la non réalité de "Je suis".
Source: Jac O'Keeffe
Voir à travers la matrice, réaliser que votre perception de la réalité dépend entièrement de la croyance que vous existez en tant qu'individu séparé, est pour certains un moment "Eureka" et reste non remarqué pour d'autres. Dans ce dernier cas, du temps passe (habituellement des années) avant qu'il soit vu que les pensées ne sont plus crues. Pour certains une compréhension plus profonde s'ensuit, les mécanismes de comment la création peut être prise pour réelle, sont révélés. C'est alors que des phrases de l'Advaita telles que "Rien ne s'est jamais passé" prennent tout leur sens. Il y a une claire connaissance de ce qui est illusion et une connaissance directe de ce qui est au-delà du mental.
Les textes de l'Advaita établissent que la stabilisation de la réalisation de soi conduit à "l'état" de libération. Alors que la vision à travers la pensée "je" est la première étape vers la libération, il ne s'ensuit pas automatiquement que la réalisation de soi conduise à la libération, dans chaque cas. De ce que Jac a pu voir lors de ses voyages en 2009, c'est qu'il semble que dans les cultures occidentales la réalisation de soi est prise pour une fin, que le show s'arrête là. D'une certaine façon, c'est ainsi, pourtant la réalisation de soi n'est pas la libération... il y a plus. Ce qui peut changer continuera de changer sur le fond qui ne change pas. Ainsi, le sens de "je" peut toujours apparaître et des désirs peuvent influencer l'action ou dans certains cas, l'envie d'une annihilation totale du mental qui vagabonde, peut continuer jusqu'à la libération.
Des termes utiles pour marquer la différence se trouvent dans la culture Indienne: le guru est réalisé, le satguru est libéré.
Se manifestant comme le satguru, l'Absolu qui voit n'a rien à voir. Aucune idée ne vient au mental. Aucune action n'est jamais guidée par un concept. Il n'y a aucun sens d'avoir besoin de quoi que ce soit, jamais. La libération est l'état qui ne change jamais, avec aucune volonté, aucune idée, aucune imagination et aucun doute.
Toutes les traces de "Je suis" peuvent disparaître, ne laissant aucune trace d'individualité. Ce qui reste est la conscience qui expérimente la conscience. Le "Je suis" peut aller et venir spontanément, tant que le corps fonctionne, mais il ne lui est accordé aucune importance. Ce niveau de fonctionnement du "Je suis" n'est rien d'autre qu'une aide pour exister.
Celui qui est réalisé peut dire "Je suis Cela" et le libéré a réalisé la non réalité de "Je suis".
Source: Jac O'Keeffe