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Neale Donald Walsch: Y a-t-il quelque chose que nous ne comprenons pas




Neale Donald Walsch: Y a-t-il quelque chose que nous ne comprenons pas
Dans les jours qui viennent une grande partie du monde fêtera la fin de l’année, quelle que soit la forme que cela revêt au sein de chaque culture. Il est intéressant de constater que presque chaque communauté culturelle de la terre célèbre une sorte de rituel pour la fin de l’année.

Il est naturel que nous le fassions, car la fin d’une année marque la conclusion évidente d’un cycle, et les cycles sont importants dans l’expérience humaine. Les cycles nous aident à attirer notre attention sur certaines choses, et celles que chacun d’entre nous avons faites, celles que nous avons laissées inachevées, celles que nous allons faire dans tous les domaines de notre vie, ne sont pas les moindres.

C’est un moment important pour la planète également, ainsi que pour l’ensemble de sa population. Notre société, à l’échelle du monde, se met à passer en revue les douze derniers mois pour mesurer quel progrès, le cas échéant, l’humanité a réalisé dans les domaines véritablement importants. Nous examinons également les 52 semaines à venir et prenons ensemble l’engagement d’unir nos efforts dans la réalisation des objectifs nécessaires au maintien d'une vie de paix durable, viable et agréable sur notre planète. Et ce n’est pas rien, cela, en ce moment, pour une part bien trop grande de l’humanité. Pour beaucoup trop d’entre nous, il n’y a pas de vie de paix durable, viable et agréable.

Par exemple, rien qu’aux Etats-Unis, qu’on peut considérer comme l’une des nations les plus riches de la terre, 49 millions de personnes ont lutté contre la faim l’année dernière. Beaucoup comptent sur les bons d’alimentation distribués par le SNAP (Supplemental Nutrition Assistance Program) pour mettre des repas corrects sur la table.

En septembre dernier, les dirigeants de la Chambre des Représentants des Etats-Unis ont privé ce programme de 40 milliards de dollars. Cela signifie que si ce financement n’est pas rétabli, 4 millions d’Américains seront exclus des bons d’alimentation l’année prochaine et que beaucoup d’entre eux perdront l’assurance de savoir comment ils nourriront leur famille. Environ la moitié des bénéficiaires des bons d’alimentation sont des enfants. Beaucoup d’autres sont des anciens combattants, des personnes âgées, et des travailleurs pauvres.

Il y a ceux qui disent qu’étant donné l’accroissement de son déficit, le gouvernement américain n’a plus les moyens de maintenir le programme SNAP à son niveau actuel, que les gens doivent apprendre à devenir plus responsables et à se prendre en charge. Certains de ceux qui croient cela affirment souvent que de nombreux bénéficiaires des aides de l’Etat roulent les contribuables en ayant tout gratuitement alors qu’ils pourraient et devraient travailler plus et se débrouiller pour payer.

De même, il y a ceux qui disent que le gouvernement ne devrait pas chercher à faire des coupes dans les dépenses fédérales en réduisant les subventions à ce programme humanitaire, alors même que les sommes déductibles des revenus pour les entreprises et les gens très riches restent à un niveau plus élevé que dans n’importe quel autre pays du monde.

Ce bulletin hebdomadaire ne soutient pas plus un point de vue politique qu’un autre. Ce n’est pas le rôle de la Fondation. Mais nous considérons utile d’attirer l’attention sur ce fait fondamental: alors que nous atteignons la fin d’un cycle de 12 mois, l’espèce humaine continue à faire face aux mêmes problèmes que ceux auxquels elle est interminablement confrontée depuis de nombreuses années. Pas des dizaines d’années. Pas des centaines d’années. Des milliers d’années.

Et c’est ainsi que, tandis que cette année se termine dans les prochaines semaines, et tandis que des millions de gens habitant des métropoles, des villes et des villages fêtent partout la fin de l’année, chacun à sa façon, selon sa propre culture, nous nous regardons tous et nous nous demandons: n’y aurait-il pas quelque chose que nous ne comprenons pas sur la vie, sur Dieu, sur Qui Nous Sommes, et dont la compréhension changerait tout? Comment se fait-il qu’une espèce qui peut envoyer un homme sur la lune ne peut pas empêcher 650 enfants par jour de mourir de faim sur la planète Terre?

Il y a des façons de le faire, des façons d’arrêter cette obscénité, mais cela n’a rien à voir avec la politique, ou l’économie ou la puissance militaire. Ce qui importe, ce sont les croyances, la spiritualité, notre compréhension collective de qui nous sommes par rapport à Dieu et aux autres.

En entrant dans l’année qui nous attend, nous pourrions très bien rencontrer ce que j’ai appelé La Tempête Avant le Calme. Il serait peut-être utile, fascinant, bénéfique et inspirant de lire le livre du même nom, qui propose des applications pratiques des messages de Conversations avec Dieu dans la vie quotidienne.

En attendant, j’espère que ceux d’entre vous qui habitent les Etats-Unis ont passé un merveilleux Thanksgiving, et que vous tous dans le monde entier vous vous unirez pour créer ensemble de très joyeuses fêtes de fin d’année pour tous et partout.

Neale Donald Walsch
Un grand merci à Jean-Louis pour la traduction de ce texte
Source: The CWG Foundation Weekly Bulletin N°569

Vous êtes nombreux à reprendre ces textes de Neale en français.
Merci d'en indiquer la source: www.humanitysteam.fr