Paul Ferrini: Partir et revenir à la maison

Vous êtes nombreux à croire que je désire de vous une allégeance exclusive. Rien ne pourrait être moins vrai. Lorsque je vous demande de croire en moi, mon but est de vous donner la force de savoir que vous pouvez faire ce que j’ai fait. Mais vous pouvez le faire avec ou sans moi.

Peu importe. Votre salut ne dépend pas de moi. Vous êtes l’agneau de Dieu. Vous êtes celui qui est venu se pardonner et libérer le monde de ses chaînes d’envie et de regrets.

Si vous avez un maître qui vous donne cette autonomie, vous m’en voyez heureux. Peu m’importe si ce maître est bouddhiste ou juif, chrétien ou musulman, si c’est un chaman ou un homme d’affaires. Si vous apprenez à vous faire confiance, si votre cœur et votre intellect s’ouvrent, alors je suis heureux pour vous.

Peu importe le chemin particulier que vous suivez, les symboles en lesquels vous croyez ou les rouleaux que vous croyez sacrés. Je regarde les fruits de toutes ces croyances, et m’efforce de voir si vous entrez dans votre divinité ou si vous cédez votre pouvoir à un être ou à une chose extérieure à vous.

Non, je ne désire pas votre allégeance exclusive. Je vous demande simplement de choisir un maître et un enseignement qui vous donnent la force et l’autonomie de découvrir la vérité à l’intérieur de votre propre cœur, car c’est seulement là que vous la trouverez. Quand vous cédez votre pouvoir, à moi ou à quiconque, je sais que vous ne m’avez pas entendu.

Paul Ferrini
Source : L'Évangile selon Jésus - Un nouveau testament pour notre époque/Le miracle de l’amour (page 322)

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