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Pour l'amour




Pour l'amour
Dieu a dit:

L’amour ne demande pas d’efforts. L’amour est un état naturel tant que vous lui permettez d’être et de s’exprimer.

Entendez ceci: l’amour ne doit pas avoir l’air ‘‘aimant’’ ou ‘‘amoureux’’. Il n’a pas à rendre fou telle une bande de chevaux furieux galopant dans la steppe. Il n’a pas à paraître ceci ou cela. Il n’est pas tenu de porter des couleurs vives, d’être absolument remarqué. Il doit juste pouvoir être et s’exprimer sans contrainte.

Admettons un instant que l’amour soit comme vos lunettes, vous les chercherez sans doute de la manière que vous cherchez l’amour, là bas, au loin. Mais l’amour est juste là, sur votre nez, et vous regardez et recherchez ailleurs ce qui est déjà à vous.

Il est possible que vous conceviez l’amour comme devant être haut en couleur, rempli d’émotion, sensationnel ou complètement fou. Vous imaginez qu’il devrait avoir d’immenses implications, qu’il devrait débouler en trombe des escaliers ou tomber du ciel comme une comète.

La vérité, c’est que l’amour vient en effet des étoiles, de même que vous venez des étoiles. Mais l’amour est un événement ordinaire. On n’est pas supposé l’écrire en lettres majuscules. Les lettres minuscules suffisent. Il peut même être écrit en sous-titre, voire à l’aide d une encre invisible.

L’amour n’est pas tenu d’être un GRAND événement. Il se place en dehors de l’extraordinaire parce qu’il appartient au cours ordinaire des choses. Il n’y a rien d’extraordinaire à aimer, c’est au contraire la chose la plus ordinaire au monde. C’est un état qui n’a rien d’excitant ou de palpitant ; c’est un état plutôt calme.

L’amour ne monte pas sur un grand cheval blanc pour galoper autour du monde.

L’amour foisonne tellement que vous ne le voyez plus. Lorsque vous êtes dans une forêt, vous observez des arbres, vous en êtes entourés, mais pourtant vous ne voyez pas la forêt tout entière. Vous en voyez seulement des morceaux. Néanmoins, vous avez conscience d’être dans une forêt. En quoi d’autre seriez-vous lorsque vous marchez au milieu des arbres ?

Quel effort cela demande-t-il de savoir où vous êtes ? Il n’est pas nécessaire de marcher en fanfare, avec des majorettes et des tambours. La seule chose qui soit nécessaire, c’est d’être conscient de où vous êtes. Comme lorsque vous êtes en ville et qu’une délicieuse odeur vous chatouille les narines: vous ne savez pas encore ce qu’est cette odeur ni d’où elle vient. Ce pourrait être du chocolat, des crêpes, des croissants qui sortent du four.

Pour ce qui est de l’amour, vous n’êtes pas tenu de le localiser! Vous n’êtes pas tenu de savoir son origine précise. Vous n’avez pas à savoir qui a livré cet amour. Vous n’êtes même pas tenu de savoir pour qui et pour quoi il était destiné.

Considérez que toute expression d’amour vous est destinée. Considérez que vous êtes vous-même le messager de l’amour. Vous délivrez et vous recevez. Et lorsque vous recevez, c’est en fait vous qui avez transmis un colis d’amour à vous-même. Même lorsque dix adolescentes bondissent et vous couvrent de baisers, vous recevez l’amour et c’est bien vous qui livrez cet amour à vous-même. Elles ne font qu’exprimer leur joie.

Vous auriez pu passer sans être remarqué. Vous auriez pu passer et penser que ces baisers étaient en fait destinés à quelqu’un d’autre. Vous auriez pu croire que ces baisers étaient pour vous mais qu’elles se jouaient de vous. Dans tous ces cas, vous ne vous seriez pas livré de l’amour.

Cherchez l’amour tandis que vous passez. Ne cherchez pas des occasions d’amour. L’amour s’en chargera. Ne cherchez pas non plus des opportunités de donner l’amour. La vie elle-même est une opportunité d’aimer.

Traduit par Jean-Christophe
Source:
http://www.heavenletters.org



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