Devenir un être spirituel est synonyme de devenir un faiseur de miracles et de connaître la félicité de la vraie magie. Les différences entre les gens qui sont non-spirituels, ou "simplement physiques", et ceux que j'appelle des êtres spirituels sont spectaculaires.
J'utilise les termes "spirituel" et "non-spirituel" au sens où un être spirituel possède une connaissance consciente des deux dimensions, physique et invisible, tandis que l'être non-spirituel ne connaît que le domaine physique. Aucune de ces deux catégories, selon l'usage que j'en fais, n'implique de quelque façon que ce soit l'athéisme ou une orientation religieuse. La personne non-spirituelle n'est pas dans l'erreur ou la méchanceté parce qu'elle fait une expérience uniquement physique du monde.
Vous trouverez ci-dessous 12 croyances et pratiques à cultiver pour développer vos capacités à manifester des miracles dans votre vie. Votre transformation en un être spirituel, telle qu'elle est ébauchée ici, est une impérieuse nécessité si la vraie magie est votre objectif dans cette vie.
1. L'être non-spirituel vit exclusivement dans la limite des cinq sens, et croit que si on ne peut pas voir, toucher, sentir, entendre ou goûter quelque chose, alors ce quelque chose n'existe simplement pas. L'être spirituel sait qu'au-delà des cinq sens, il y a d'autres sens que nous utilisons pour faire l'expérience du monde de la forme. En progressant dans votre transformation en un être spirituel, vous commencez à vivre de plus en plus consciemment au sein du royaume de l'invisible. Vous commencez à savoir qu'il y a des sens au-delà de ce monde physique. Même si vous ne pouvez percevoir cela par l'un des cinq sens, vous savez que vous êtes une âme dotée d'un corps, que votre âme ne connaît pas de limites et qu'elle défie la naissance et la mort. Elle n'est gouvernée par aucune des lois et des règlements qui gouvernent l'univers physique.
Etre un être spirituel signifie que vous vous accordez la possibilité d'être multi-sensoriel. A partir de là, tout un monde nouveau s'ouvre à vous. Comme l'écrit Gary Zukav: "Les expériences de l'être humain multi-sensoriel sont moins limitées que les expériences de l'être humain aux cinq sens. Elles offrent davantage d'opportunités de croissance et de développement, ainsi que davantage d'opportunités pour éviter les difficultés inutiles". (Le siège de l'âme, Gary Zukav)
2. L'être non-spirituel croit que nous sommes seuls dans l'univers. L'être spirituel sait qu'il n'est jamais seul. L'être spirituel n'est pas choqué à l'idée d'avoir des enseignants, des observateurs, et une direction divine disponible à tout moment. Si nous croyons que nous sommes des âmes dotées d'un corps plutôt que des corps dotés d'une âme, alors l'invisible, l'éternelle partie de nous-mêmes est toujours disponible pour nous porter assistance. Une fois que cette croyance est ferme et inébranlable, elle ne peut plus jamais être remise en question, indépendamment des arguments rationnels de ceux qui vivent exclusivement dans le monde physique. Pour certains, cela s'appelle une prière intense, pour d'autres il s'agit d'une intelligence ou d'une force universelle omniprésente, pour d'autres encore une direction spirituelle. Peu importe le nom qu'on donne à ce moi supérieur ou comment on l'écrit, puisqu'il se situe au-delà des définitions, des étiquettes, et du langage lui-même. Pour le non-spirituel, tout ça c'est n'importe quoi. Nous apparaissons sur la Terre, nous avons une seule vie à vivre, et personne n'a en lui ou autour de lui des fantômes pour lui venir en aide. Pour le non-spirituel, nous sommes dans un univers purement physique et le but est de manipuler et de dominer le monde physique.
L'être spirituel voit dans le monde physique une arène de croissance et d'acquisition de connaissances ayant pour but spécifique de servir et d'évoluer vers des niveaux d'amour supérieurs. Les êtres non-spirituels acceptent l'existence d'un être suprême ou de Dieu, mais n'y voient pas une force universelle qui est en nous: ils y voient une puissance séparée qui un jour nous demandera de répondre de nos actes. Ils ne se voient pas bénéficier de l'assistance d'un moi supérieur à moins de faire le genre d'expérience directe de la présence divine rapportée par St-Paul ou St-François d'Assise. Les êtres spirituels savent tout simplement, par expérience personnelle, parce qu'ils ont été mis en relation avec leur propre direction divine, qu'ils ne sont pas seuls et qu'ils peuvent utiliser cette direction pour devenir des faiseurs de miracles dans leur vie.
3. L'être non-spirituel est centré sur le pouvoir externe. L'être spirituel est centré sur la prise de pouvoir individuelle. Le pouvoir externe se situe dans la domination et la maîtrise du monde physique. C'est le pouvoir de la guerre et de la puissance militaire, le pouvoir des lois et des organismes, le pouvoir des affaires et du boursicotage. C'est le pouvoir de contrôler tout ce qui est extérieur au soi. L'être non-spirituel est centré sur ce pouvoir externe. A l'opposé, l'être spirituel est centré sur le pouvoir qu'il se donne à lui-même et à d'autres pour atteindre des niveaux de conscience et de réalisations de plus en plus élevés. L'usage de la force sur autrui n'est pas une possibilité pour l'être spirituel. Ce n'est pas accroître son pouvoir qui l'intéresse, mais plutôt aider les autres à vivre en harmonie et à faire l'expérience de la vraie magie. C'est un pouvoir de l'amour qui ne juge pas les autres. Il n'y a pas d'hostilité ni de colère dans ce genre de pouvoir. C'est une vraie force de savoir qu'on peut vivre dans le monde avec d'autres personnes qui ont des points de vue différents sans avoir besoin de les dominer ni d'en faire des victimes par notre victoire sur eux.
Un être spirituel connaît l'immense pouvoir qui naît de la capacité de manipuler le monde physique par l'esprit. Un esprit en paix, un esprit centré dont l'intérêt primordial n'est pas de nuire aux autres, est plus fort que toute force physique dans l'univers. Toute la philosophie de l'aïkido et des arts martiaux de l'Orient se fonde non pas sur le pouvoir externe exercé sur l'adversaire, mais sur le fait de ne plus faire qu'un avec cette énergie externe afin d'écarter la menace. La prise de pouvoir est la joie intérieure de savoir que la force extérieure n'est pas nécessaire pour être en harmonie avec soi-même. Pour l'être non-spirituel, il n'y a pas d'autre issue. Il faut constamment se préparer à la guerre. Même si les maîtres spirituels auxquels ils font souvent allégeance s'opposent à cet usage du pouvoir, l'être non-spirituel ne voit tout simplement pas d'autres solutions.
A suivre...
Wayne Dyer
Un grand merci à Jean-Louis pour la traduction de ce texte
Titre original: Becoming a Spiritual Being
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J'utilise les termes "spirituel" et "non-spirituel" au sens où un être spirituel possède une connaissance consciente des deux dimensions, physique et invisible, tandis que l'être non-spirituel ne connaît que le domaine physique. Aucune de ces deux catégories, selon l'usage que j'en fais, n'implique de quelque façon que ce soit l'athéisme ou une orientation religieuse. La personne non-spirituelle n'est pas dans l'erreur ou la méchanceté parce qu'elle fait une expérience uniquement physique du monde.
Vous trouverez ci-dessous 12 croyances et pratiques à cultiver pour développer vos capacités à manifester des miracles dans votre vie. Votre transformation en un être spirituel, telle qu'elle est ébauchée ici, est une impérieuse nécessité si la vraie magie est votre objectif dans cette vie.
1. L'être non-spirituel vit exclusivement dans la limite des cinq sens, et croit que si on ne peut pas voir, toucher, sentir, entendre ou goûter quelque chose, alors ce quelque chose n'existe simplement pas. L'être spirituel sait qu'au-delà des cinq sens, il y a d'autres sens que nous utilisons pour faire l'expérience du monde de la forme. En progressant dans votre transformation en un être spirituel, vous commencez à vivre de plus en plus consciemment au sein du royaume de l'invisible. Vous commencez à savoir qu'il y a des sens au-delà de ce monde physique. Même si vous ne pouvez percevoir cela par l'un des cinq sens, vous savez que vous êtes une âme dotée d'un corps, que votre âme ne connaît pas de limites et qu'elle défie la naissance et la mort. Elle n'est gouvernée par aucune des lois et des règlements qui gouvernent l'univers physique.
Etre un être spirituel signifie que vous vous accordez la possibilité d'être multi-sensoriel. A partir de là, tout un monde nouveau s'ouvre à vous. Comme l'écrit Gary Zukav: "Les expériences de l'être humain multi-sensoriel sont moins limitées que les expériences de l'être humain aux cinq sens. Elles offrent davantage d'opportunités de croissance et de développement, ainsi que davantage d'opportunités pour éviter les difficultés inutiles". (Le siège de l'âme, Gary Zukav)
2. L'être non-spirituel croit que nous sommes seuls dans l'univers. L'être spirituel sait qu'il n'est jamais seul. L'être spirituel n'est pas choqué à l'idée d'avoir des enseignants, des observateurs, et une direction divine disponible à tout moment. Si nous croyons que nous sommes des âmes dotées d'un corps plutôt que des corps dotés d'une âme, alors l'invisible, l'éternelle partie de nous-mêmes est toujours disponible pour nous porter assistance. Une fois que cette croyance est ferme et inébranlable, elle ne peut plus jamais être remise en question, indépendamment des arguments rationnels de ceux qui vivent exclusivement dans le monde physique. Pour certains, cela s'appelle une prière intense, pour d'autres il s'agit d'une intelligence ou d'une force universelle omniprésente, pour d'autres encore une direction spirituelle. Peu importe le nom qu'on donne à ce moi supérieur ou comment on l'écrit, puisqu'il se situe au-delà des définitions, des étiquettes, et du langage lui-même. Pour le non-spirituel, tout ça c'est n'importe quoi. Nous apparaissons sur la Terre, nous avons une seule vie à vivre, et personne n'a en lui ou autour de lui des fantômes pour lui venir en aide. Pour le non-spirituel, nous sommes dans un univers purement physique et le but est de manipuler et de dominer le monde physique.
L'être spirituel voit dans le monde physique une arène de croissance et d'acquisition de connaissances ayant pour but spécifique de servir et d'évoluer vers des niveaux d'amour supérieurs. Les êtres non-spirituels acceptent l'existence d'un être suprême ou de Dieu, mais n'y voient pas une force universelle qui est en nous: ils y voient une puissance séparée qui un jour nous demandera de répondre de nos actes. Ils ne se voient pas bénéficier de l'assistance d'un moi supérieur à moins de faire le genre d'expérience directe de la présence divine rapportée par St-Paul ou St-François d'Assise. Les êtres spirituels savent tout simplement, par expérience personnelle, parce qu'ils ont été mis en relation avec leur propre direction divine, qu'ils ne sont pas seuls et qu'ils peuvent utiliser cette direction pour devenir des faiseurs de miracles dans leur vie.
3. L'être non-spirituel est centré sur le pouvoir externe. L'être spirituel est centré sur la prise de pouvoir individuelle. Le pouvoir externe se situe dans la domination et la maîtrise du monde physique. C'est le pouvoir de la guerre et de la puissance militaire, le pouvoir des lois et des organismes, le pouvoir des affaires et du boursicotage. C'est le pouvoir de contrôler tout ce qui est extérieur au soi. L'être non-spirituel est centré sur ce pouvoir externe. A l'opposé, l'être spirituel est centré sur le pouvoir qu'il se donne à lui-même et à d'autres pour atteindre des niveaux de conscience et de réalisations de plus en plus élevés. L'usage de la force sur autrui n'est pas une possibilité pour l'être spirituel. Ce n'est pas accroître son pouvoir qui l'intéresse, mais plutôt aider les autres à vivre en harmonie et à faire l'expérience de la vraie magie. C'est un pouvoir de l'amour qui ne juge pas les autres. Il n'y a pas d'hostilité ni de colère dans ce genre de pouvoir. C'est une vraie force de savoir qu'on peut vivre dans le monde avec d'autres personnes qui ont des points de vue différents sans avoir besoin de les dominer ni d'en faire des victimes par notre victoire sur eux.
Un être spirituel connaît l'immense pouvoir qui naît de la capacité de manipuler le monde physique par l'esprit. Un esprit en paix, un esprit centré dont l'intérêt primordial n'est pas de nuire aux autres, est plus fort que toute force physique dans l'univers. Toute la philosophie de l'aïkido et des arts martiaux de l'Orient se fonde non pas sur le pouvoir externe exercé sur l'adversaire, mais sur le fait de ne plus faire qu'un avec cette énergie externe afin d'écarter la menace. La prise de pouvoir est la joie intérieure de savoir que la force extérieure n'est pas nécessaire pour être en harmonie avec soi-même. Pour l'être non-spirituel, il n'y a pas d'autre issue. Il faut constamment se préparer à la guerre. Même si les maîtres spirituels auxquels ils font souvent allégeance s'opposent à cet usage du pouvoir, l'être non-spirituel ne voit tout simplement pas d'autres solutions.
A suivre...
Wayne Dyer
Un grand merci à Jean-Louis pour la traduction de ce texte
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Le virage, c'est le moment où nous passons de "l'ambition" au "sens". Nous n'éprouvons plus le besoin d'être performant et de contrôler notre vie, nous lâchons prise et ressentons une connexion profonde avec la Source de notre être. Le virage suppose de passer du "matin de la vie", dirigé par l'ego, à "l'après-midi de la vie", où tout est influencé par l'Esprit.
Souvent, ce "virage" est précédé d'événements inattendus, perçus comme douloureux ou malchanceux. C'est presque une loi universelle de faire cette expérience de la "chute", sous une forme ou une autre. Or, ces périodes creuses sont bénéfiques, elles génèrent l'énergie nécessaire pour nous propulser en avant, vers une vie nouvelle et pleine de sens.
Le virage ne signifie pas la perte de notre élan, mais plutôt son orientation vers quelque chose de nouveau. C'est l'engagement de baser notre vie sur le sens, plutôt que sur les exigences sans fin et les fausses promesses de l'ego.
Cliquez sur ce lien pour commander le livre "Le Virage" de Wayne Dyer
Souvent, ce "virage" est précédé d'événements inattendus, perçus comme douloureux ou malchanceux. C'est presque une loi universelle de faire cette expérience de la "chute", sous une forme ou une autre. Or, ces périodes creuses sont bénéfiques, elles génèrent l'énergie nécessaire pour nous propulser en avant, vers une vie nouvelle et pleine de sens.
Le virage ne signifie pas la perte de notre élan, mais plutôt son orientation vers quelque chose de nouveau. C'est l'engagement de baser notre vie sur le sens, plutôt que sur les exigences sans fin et les fausses promesses de l'ego.
Ce changement ne signifie pas que nous perdions notre ambition, mais que nous la déplacions vers le monde et vers autrui. Pour une vie pleine de sens, loin des impératifs de l’ego et proche des appels de l’Esprit.
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