A la recherche de la "bonne vie"

Êtes-vous content de votre vie? Au fond, qu'est-ce qui pour vous est désirable? Quels projets personnels valent le coup d'être poursuivis? Quels ressorts, quelles aspirations peuvent vous donner l'envie d'aller de l'avant, de vous dépasser? C’est le moment de vous poser les bonnes questions.

"Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion" ⎯ Saint Augustin.

Autrefois, hors des périodes de rupture historique, la société était assez stable pour que les références du passé modélisent les agissements des nouvelles générations. Ces dernières héritaient de leurs parents et grands-parents les croyances et les représentations dont elles avaient besoin pour guider leurs actions, sur le plan personnel ou collectif. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Les grands systèmes d'explication du monde se sont pour la plupart écroulés, à tout le moins "démonétisés". Tout change si vite autour d'eux que les gens ne croient plus aux modèles qu'on leur présente.

Trouver des alternatives à l’hyperconsommation

La société de consommation nous propose toujours plus d'objets à posséder, en essayant de les rendre plus désirables les uns que les autres. Mais on voit bien que cet appétit d'avoir ne suffit pas à satisfaire notre désir profond, à savoir un désir d'être, de vivre une vie qui compte pour nous-même et pour les autres. Le statut social? On pressent que la réponse ne se trouve pas davantage dans les "signes extérieurs d'existence". "Aïe, on nous fait croire / Que le bonheur c'est d ́'avoir / De l'avoir plein nos armoires / Dérision de nous dérisoire car / Foule sentimentale / On a soif d'idéal / Attirés par les étoiles, les voiles...", chante Alain Souchon. Le désarroi propre à notre époque naît de la liberté de choix : nous avons gagné la liberté, non seulement de choisir, mais de bâtir nos propres modèles. Quand les supports traditionnels de la construction identitaire que sont les religions, la société, la famille, la carrière, ne donnent plus les orientations suffisantes, c'est à la personne de hisser sa propre voile, de trouver son propre chemin vers les étoiles.

Au fond, qu'est-ce qu'une "bonne vie"?

Une bonne vie n'est pas une succession de réussites matérielles, ni même une existence remplie de satisfactions et d'émotions positives. C'est une vie dans laquelle je peux me projeter dans un futur possible et désirable. Une vie dans laquelle j'avance sur la voie que je me suis tracé, libre de mon désir, mue par les rêves que j'ai bâtis, en accord avec les valeurs qui sont les miennes, responsable de chacun de mes actes. Tel est le premier grand enjeu de l'enchantement: en connectant le potentiel d'action à la réalisation de soi, il met la personne en mouvement pour sortir de ses peurs et (re)prendre la conduite de sa vie.


Laurent Buratti

Laurent Buratti est coach international, conférencier et auteur.
Il animera le séminaire "J"enchante ma vie" les 18, 19 et 20 novembre 2016 à Paris.
 

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Laurent Buratti accompagne les grands dirigeants et partage aujourd’hui son savoir-faire au sein de son Académie. Après 20 ans d’expérience dans le coaching et de recherches dans les neurosciences, il créé la psychologie de l’action, une méthode de développement personnel pour aider les personnes à exprimer leur plein potentiel. L’efficacité de la méthode repose sur 3 piliers essentiels: l’inspiration, la motivation et la transformation. Elle est utilisée par les plus grands entrepreneurs. C’est la psychologie dont vous avez besoin pour réussir ce que vous accomplissez: vous apprenez à réguler vos humeurs, donner du sens à vos actions,vous entourer des bonnes personnes, rester motivé. Cette psychologie de l’action vous aide à mieux vous comprendre pour réaliser ce qui compte vraiment pour vous.

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