Lorsque quelqu'un vous offre votre libération, il est utile de ne pas passer à côté. Nous pensons jusqu'à ce que nous en prenions conscience que le monde peut nous emprisonner. Que nous passons notre vie dans une cellule imaginaire et que cette dernière nous ôte tout pouvoir de liberté. Généralement, nous accusons nombre de circonstances quant à cet emprisonnement. Notre famille, notre conjoint, notre patron, nos amis, la religion, la société dans son ensemble.
Ce petit jeu dure jusqu'à ce que l'on prenne conscience que celui qui nous emprisonnait ce n'était pas eux mais nous. Que celui qui est était le seul à croire ce qu'on lui dit, c'est moi. Que celui qui se fait mal, ne se respecte pas en acceptant de poursuivre une vie dénuée de tout sens — et le sens qu'on lui confère est propre à chacun — c'est encore moi. Ce constat n'est pas facile à regarder. Car en un instant, ceux que nous prenions pour coupables de notre mal-être disparaissent. Nous restons seul avec nous-même.
Bien sûr, le monde est ce qu'il est avec son lot de violences et de souffrances. A ces dernières, nous ne pourrons pas échapper indéfiniment. Elles seront toujours présentes mais le regard que nous porterons à leur égard créera une vibration proportionnellement égal. Oui, ce monde est tel qu'il est. Et quelque part, je suis tel que je suis. Un être humain qui vit des expériences et qui accepte que celles-ci l'enrichissent plutôt que le détruisent. Toutes ces expériences sont utiles. Toutes nous amènent vers plus de compréhension de nous-même. Toutes nous ouvrent à nos mécanismes inconscients. Si je prends le parti d'accepter de regarder en face ce que je ressens, au lieu d'être des expériences qui m'empêchent de vivre, elles deviendront des expériences m'ouvrant à une nouvelle vie.
Lorsque je fais cette démarche, il n'y a plus d'extérieur. Je vois que tout se passe en moi. Je vois les prises de position que je prends, les jugements que je pose sur ce qui devrait être et ce qui ne devrait pas être. Je me retrouve face à mon miroir et je me vois tel que je suis. Sans me juger, j'accepte totalement cela. Je sais que derrière cela, il y autre chose. Il y a quelque chose de bien plus grand, de bien plus vaste.
Nicolas Karels
https://www.facebook.com/Eclairs-de-silence
Ce petit jeu dure jusqu'à ce que l'on prenne conscience que celui qui nous emprisonnait ce n'était pas eux mais nous. Que celui qui est était le seul à croire ce qu'on lui dit, c'est moi. Que celui qui se fait mal, ne se respecte pas en acceptant de poursuivre une vie dénuée de tout sens — et le sens qu'on lui confère est propre à chacun — c'est encore moi. Ce constat n'est pas facile à regarder. Car en un instant, ceux que nous prenions pour coupables de notre mal-être disparaissent. Nous restons seul avec nous-même.
Bien sûr, le monde est ce qu'il est avec son lot de violences et de souffrances. A ces dernières, nous ne pourrons pas échapper indéfiniment. Elles seront toujours présentes mais le regard que nous porterons à leur égard créera une vibration proportionnellement égal. Oui, ce monde est tel qu'il est. Et quelque part, je suis tel que je suis. Un être humain qui vit des expériences et qui accepte que celles-ci l'enrichissent plutôt que le détruisent. Toutes ces expériences sont utiles. Toutes nous amènent vers plus de compréhension de nous-même. Toutes nous ouvrent à nos mécanismes inconscients. Si je prends le parti d'accepter de regarder en face ce que je ressens, au lieu d'être des expériences qui m'empêchent de vivre, elles deviendront des expériences m'ouvrant à une nouvelle vie.
Lorsque je fais cette démarche, il n'y a plus d'extérieur. Je vois que tout se passe en moi. Je vois les prises de position que je prends, les jugements que je pose sur ce qui devrait être et ce qui ne devrait pas être. Je me retrouve face à mon miroir et je me vois tel que je suis. Sans me juger, j'accepte totalement cela. Je sais que derrière cela, il y autre chose. Il y a quelque chose de bien plus grand, de bien plus vaste.
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